L'art de guérir avec les médecines complémentaires

En 2014, dans le fameux centre ésotérique mondialement reconnu d’Esalen, situé dans ce vortex d’énergie si parti- culière qu’est Big Sur, en Californie, j’ai été initiée à la kabbale par Gahl Sasson, astrologue et professeur. J’ai toujours été attirée par l’étude de la kabbale, car je la considère comme un mode de compréhension et d’accès au fonctionnement du monde. Selon moi, elle est une forme de matrice avec des règles complexes, des algorithmes organiques de l’univers, des relations interpersonnelles, des évolutions individuelles et collectives. Les principes de la kabbale pourraient renfermer les secrets de l’univers.

Gahl a commencé par nous donner un schéma de l’arbre des Sephiroth, avec uniquement le positionnement de chaque sphère, et nous a demandé de remplir spontanément, avec des noms de personnes ou d’émotions, chacune des sphères. Au fur et à mesure de l’initiation à la kabbale, les correspondances se révélaient, ainsi que la signification de chacune des sphères.

Mon souvenir le plus marquant concerne mon rapport aux hommes: j’avais ainsi placé dans la sphère rouge de la guerre, alors que j’ignorais qu’elle désignait cela, le nom de mon père. Et j’étais effective- ment, à cette époque, en guerre contre lui.

L’étude de la kabbale est un chemin infini qui permet d’accéder à l’algorithme sur lequel fonctionne et a été conçu l’univers. Cela me fait songer à Jun’ya Ishigami, architecte japonais qui affirmait que les étoiles correspondent aux implantations des arbres, comme un effet miroir du ciel sur la terre, selon le principe As Above So Below.